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Les émigrés

J’étais un étranger et vous m’avez accueilli.» Aujourd’hui l’émigré en situation irrégulière se présente à nous comme cet étranger que Jésus nous demande de reconnaître en Lui » (cf. Jean Paul II)

Qui est le réfugié ou l’émigré en situation irrégulière ? Les réfugiés fuient leur pays par crainte d’être persécutés à cause de leur race, de leur religion de leur nationalité, ou parce qu’ils font partie d’un groupe social ou d’un mouvement politique. Comme ils ne sont pas protégés par l’Etat auquel ils appartiennent, c’est un devoir pour les autres pays de les protéger. Certains fuient leur pays non par crainte d’être persécutés, mais à cause d’une situation de guerre ou de conflit. Bien que, à proprement parler, ils ne soient pas des réfugiés, ils ne peuvent pas être renvoyés dans leur pays ; aussi leur accorde t-on une protection d’un niveau inférieur qu’on appelle « statut humanitaire », jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité. En arrivant dans un pays, les immigrés peuvent demander un asile et devenir ainsi des « chercheurs d’asile ». Les chercheurs d’asiles ne sont pas des criminels. (extrait de la brochure IRS).

Comprendre la triste condition des immigrés peut aider à éviter de sérieux malentendus qui engendrent les préjudices, la xénophobie, la propagande contre l’émigration, et la discrimination. Par contre, les approcher, défendre leurs droits, les aider à s’intégrer, les aider pratiquement à trouver du travail ou un logement …, pourvoir à leurs besoins élémentaires en nourriture et en soins, nous montrons par là que nous les traitons comme des frères.

La Déclaration universelle des Droits de l’Homme dit : « Tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits …et ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité (art.1)

Et la Congrégation : « …Luttant dans l’esprit de l’Evangile contre la misère et toute forme d’injustice, la Congrégation est particulièrement attentive aux appels venant de pays dont les droits fondamentaux sont méconnus ou méprisés ». (Const. 1,5)

« …Discernant les signes de Dieu dans les événements du monde, c’est à tous les hommes, sans distinction de religions, races ou conditions sociales, qu’elles veulent témoigner des richesses insondables de l’amour de Dieu. » (Const. 2,12)